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CES COULEURS QUI ONT Changé le cours de ma vie

Voyage en vélo & paysages en Namibie

CETTE PHOTO M'A ENVOYÉ À L'AUTRE BOUT DU MONDE OÙ J'Y AI RÉALISÉ L'UN DE MES PLUS BEAUX VOYAGES, EN VÉLO A TRAVERS D'INCROYABLES PAYSAGES

Par Erwan de Infinite Horizons Safaris

Il y a 20 vingt ans, quatre couleurs ont changé le cours de ma vie : du orange, du blanc, du noir et du bleu. Ces couleurs, aussi anodines soient-elles, m’ont instantanément subjugué.

Comment pouvaient-elles à la fois se contraster et aussi bien s’assembler ?

Elles étaient là, figées sur ce livre de photos dans la vitrine de la librairie du coin.

On pouvait y voir des courbes, celles des dunes; des formes étranges, celles des arbres morts; une zone plate, celle du sol aride et en arrière-plan, un ciel enivrant.  

 

 

Ces couleurs me revenaient sans cesse, comme une mélodie entêtante, et après des jours et des jours de recherche, j’avais enfin mis la main sur ce lieu : le Deadvlei.

Ce nom étrange m’appelait.

Il fallait absolument que je m’y rende. Mon corps entier bouillonnait à l’idée de partir à la rencontre de ces couleurs, de ce pays.

 

Cette couverture m’a longtemps fasciné, jusqu’à ce que j’y mette les pieds. 

 

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Ce matin-là, j’avais un seul objectif en tête : récupérer mon vélo parmi les valises qui défilaient. Après des mois d'attente, je me retrouvais enfin sur le sol de ce pays tant convoité. Ce voyage était une réelle aventure pour moi puisque rien n’indiquait comment traverser cet immense territoire. Il faut dire que dans les années 2000, les bouquins sur les pays africains étaient rares. On pouvait seulement y retrouver des informations sur le nombre d’habitants, leur langue ou encore les régions qui composaient ce dernier. A croire qu’aucun étranger n’y avait mis les pieds, encore moins à vélo. 

 

Je me retrouvais donc là, à attendre patiemment l’arrivée de ma valise, qui à côté de ces sacs cabines et objets en tous genres, ne passait pas inaperçue. Elle possédait non seulement un vélo, mais également une grande remorque pour y placer toutes mes affaires. 

Fier de moi et de pouvoir enfin commencer l’aventure, me voilà pris d’un élan pour récupérer ce qui allait me permettre de toucher du doigt ce paysage rêvé. J’aurais aimé raconter, qu’une fois sorti de l’aéroport, mes yeux s’étaient remplis de joie et qu’un sentiment de bien-être m’avait envahi.

En réalité, j’ai dû attendre des heures qu’on veuille bien me rendre ma valise, suspectée de menace dans le pays à cause de son volume. 

 

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Là bas, chaque jour était identique et à la fois différent. Il m’aura fallu peu de temps pour comprendre le fonctionnement du pays. Souvent, je me réveillais tôt, avant même le lever du soleil pour profiter encore un peu de la fraîcheur du matin. Car lorsque les premiers rayons de soleil faisaient leur apparition, le vent déferlait et la chaleur reflétait sur le bitume. Il faut dire que les routes namibiennes étaient plutôt bien entretenues, bien loin du chaos et des pistes de sable que j’imaginais. 

En moyenne, j’arrivais à parcourir près de 100 kilomètres par jour. A ma grande surprise, même si chaque étape était différente, et que l’envie d’arriver se faisait bien ressentir, je progressais plus vite que ce que j’espérais. J’ai eu le temps d’en voir des paysages... Ces couleurs tant attendues, je les retrouvais partout, à chaque endroit où je passais : le bleu du ciel, l’orange du sable fin, le blanc de la poussière et le noir des oiseaux. Dans ces instants, je revivais les mêmes émotions éprouvées lorsque j’ai découvert cette couverture de livre. 

 

Mais en réalité, la Namibie offrait encore plus :  entre zones rocailleuses, déserts arides et région montagneuse, je me retrouvais souvent surpris et émerveillé face à cette nature

La photo de ce fameux livre n'était alors qu’une facette d’un pays contrasté. 

 

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Il y a quelques années, j’avais déjà voyagé en road trip et à pied. Et si ces aventures ont été extraordinaires, rien ne valait ce que j’étais en train de vivre. Le vélo me permettait de ressentir des sensations uniques, de réellement m'immerger. Et à chaque coup de pédale donné, à chaque kilomètre réalisé, je me sentais incroyablement libre

Ce qui est déstabilisant lorsque l’on dépend uniquement de soi-même, c’est la perte de repères, de notion de temps. On ne sait plus quel jour on est, ni même combien de kilomètres ont déjà été parcourus. Tout cela n’a même plus d’importance. On est alors rythmé par le jour et la nuit. C’est ainsi que l’on profite de chaque instant, de chaque bouffée d’air, de chaque grain de sable ou encore chaque rayon de soleil. 

Jamais je n’aurais pu imaginer une seule seconde traverser ces paysages somptueux sans mon vélo.

Vttiste de longue date, le vélo était pour moi une évidence. Outre le fait de ne pas trop dépenser d’argent, il me permettait de m’arrêter partout, à tout moment et de réellement ressentir les éléments. Parfois, lorsque le silence m’envahissait et que l’effort devenait trop intense, je me surprenais à observer ce qui m’entourait. Je pouvais alors vivre un safari entre zèbres, antilopes, girafes et oiseaux en tous genres. A ces instants précis, je réalisais combien j’avais de la chance d'être en Namibie et j’avais l’intime conviction de me trouver exactement là où je devais être.

 

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Tout au long de mon voyage, j’ai croisé peu de personnes. Il faut dire qu’en Namibie, il est commun de ne croiser aucune habitation pendant plusieurs dizaines de kilomètres. Mais durant les derniers efforts de mon voyage, de nombreuses personnes venaient m’interroger sur mon périple. Pour eux, voyager en vélo était quelque chose d'impensable, comme une punition que je m'infligeais. Pourtant, s’il savait à quel point j’étais heureux. Je me souviens encore du visage de cette femme, très inquiète de me voir pédaler seul. Ce n’était pas tant la sécurité qui l’angoissait mais plutôt le fait de me déplacer seul face à aux éléments de ce pays : tempête de sable, chaleur extrême et humidité imprévisible. C’était la première fois qu’une personne que je ne connaissais pas, s'inquiétait autant pour moi, cela en a été presque déstabilisant. 

 

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Je devais encore parcourir près de 5000 kilomètres pour rejoindre la côte ouest et les paysages qui défilaient n’avaient cessé de me surprendre.

J’en étais à peine à la moitié de mon périple et je me sentais tellement comblé, j’avais déjà vécu tant de choses. Le mieux dans tout ça ? Savoir qu’il me restait encore plein d’aventures à vivre. L’objectif de mon aventure était de partir de la capitale pour rejoindre le Namibe de plaine et ses 1600 kilomètres de côte. Là-bas, les dunes rencontrent l'océan. C’est une région très aride où l’on trouve peu de végétation et encore moins de faune sauvage. Dans cette dernière ligne droite qui m’amenait peu à peu vers l’océan, mes pensées m'obsédaient. Cette route interminable me donnait l’impression de ne pas avancer. C’était comme si à chaque mètre réalisé, la brume de chaleur avançait et l’horizon reculait. Dans les derniers kilomètres avant d’arriver à l’océan, un épais brouillard s’était installé. Lors des fortes chaleurs, un brouillard londonien se forme, dû au contraste qu’il peut y avoir entre l’humidité de l’océan et la chaleur du désert. Ce que j’apercevais ressemblait à nulle part ailleurs : une piste blanche à perte de vue et une lumière flamboyante. C’était à peine si j’arrivais à voir à quelques mètres. C’était alors à tâtons et trempé par cette humidité que finalement, je découvrais ce qui me semblait être le bout du monde.    

 

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En Namibie, on ne vient pas pour voir des bâtiments en particulier, ni même pour apprendre une histoire, c’est la nature qui vient à notre rencontre. Et c’est lorsque l’on arrive face à l’océan que l’on se rend compte de tout le chemin parcouru, de tous les exploits réalisés et de toute l’aventure que l’on vient de vivre. 

Si l’eau nous rappelle à quel point nous sommes petits et à quel point la nature est grande, ce pays nous rappelle juste à quel point nous sommes vivants. 

Les couleurs du désert du Deadvlei

Arrivée en Namibie

Mon voyage à travers les paysages Namibiens

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