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VOYAGE(S) & TRANSITION(S)

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LA VIE A DOUBLE SENS

"Les récits créent des mondes. La manière dont nous racontons des histoires peut influencer la façon dont nous percevons et comprenons la réalité." - Salman Rushdie

Nous sommes entourés d’entrepreneuses et d’entrepreneurs qui ont des parcours de vie extra-ordinaires.

Notre souhait ici est d'humblement appuyer leur histoire en la romançant volontairement (à vous de déceler ou choisir la part de vérité et d’emphase).

Fermez les yeux et imaginez : vous êtes en forêt, au coin du feu et quelqu’un se met à raconter une histoire.

Cette histoire est celle d’Antoine Richard, co-fondateur de Double Sens.

NB : La seule chose qui n’est pas romancée, c’est la passion et l’enthousiasme d’Antoine pour Double Sens et ses équipes.

Par Thomas Loubert

Prologue

 Être entrepreneur, c'est parfois s'accrocher à un rêve avec la ténacité d'un navigateur en pleine tempête, refusant de larguer l'ancre malgré les vagues déchaînées.  Antoine le sait mieux que quiconque.  Son histoire, c'est celle d'un périple aux mille rebondissements, d'un combat incessant pour donner vie à un projet empreint de passion, d'audace et d'authenticité. L'aventure de Double Sens n'est pas juste le récit d'une entreprise qui a réussi à se frayer un chemin dans le secteur compétitif du tourisme; c'est un témoignage vibrant sur l'importance de la résilience, de l'innovation et du sens des responsabilités.

Le voyage n'est pas un long fleuve tranquille.  Il y a des tempêtes, des déroutes, des moments de doute profond où l'horizon semble s'évanouir. Mais il y a aussi des matins d'espérance, des conquêtes inattendues et de ces petites victoires qui donnent un goût sucré aux jours les plus amers. Antoine l'apprendra à ses dépens : la vie d'entrepreneur est une route à double sens, où chaque décision peut mener tant à des sommets qu'à des précipices.

 

Chapitre 1 : L'appel de l'aventure

 Dans les couloirs animés de l'école supérieure de commerce de Toulouse, Antoine se démarque.  Jeune homme au regard vif, il arpente l'espace avec une assurance née d'une passion dévorante pour le sport.  Cette même passion l'a porté à la présidence du bureau des sports de l'école, un poste où il s’épanouit et s’amuse.

 

A la fin de ses études, il se lance dans la préparation de son stage de fin d'études, convaincu que ce sera le premier pas vers la réalisation de ses rêves les plus fous.  En intégrant l'équipe de marketing chez IBM à Londres, Antoine pénètre dans un monde bien différent de celui qu'il a connu à Toulouse.  Ici, les chiffres, les stratégies de positionnement et les analyses de marché forgent le quotidien d'une armée de professionnels aiguisés.  Si ses tâches de stagiaire semblent modestes au premier abord, c'est une porte ouverte sur l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, des contrées aux multiples réalités commerciales qu'il appréhende avec avidité.

Cet environnement colossal, où des esprits s'agitent au service d'une multinationale, lui offre une perspective inédite.  Il découvre les rouages d'une machine complexe, où chaque action marketing est pensée, testée puis déployée à grande échelle.  Malgré son statut de novice, il bénéficie de la bienveillance d'un mentor, un directeur européen charismatique qui lui ouvre les portes de son univers éblouissant, fait de conférences et de représentations où le marketing se mue en art.

Toutefois, ce qui ressemble à un rêve pour beaucoup, éveille chez Antoine un sentiment de malaise insidieux.  Le confort et les avantages semblent à portée de main, mais sont-ils réellement ce qu'il souhaite pour sa vie ? Un élément en particulier le frappe : l'obsession de ses collègues pour leurs vacances annuelles, soulignées au marqueur fluorescent sur leurs calendriers.  Il en vient à se demander si sa vie doit se résumer à une attente perpétuelle, un sempiternel compte à rebours vers de brefs moments d'évasion. L'idée de consacrer sa vie à graver ses vacances en jaune fluo sur un calendrier lui donnait des sueurs froides.  Il voulait plus, il voulait mieux, il aspirait à donner du sens à son existence.

Cette réflexion s'installe en lui comme une graine d'intranquillité, qui s'enracine profondément lorsqu'une opportunité inattendue vient chambouler son destin. 

Après des débats intérieurs animés, le verdict tombe en quelques minutes à peine : il va quitter IBM.  Avec un frisson d'excitation mêlé de terreur, il annonce à son mentor sa décision de prendre son envol.  Les réactions de son entourage sont diverses, allant de l'incompréhension à l'admiration, mais Antoine reste inébranlable.  Il sait désormais que son chemin est ailleurs, sur une route moins fréquentée, où l'épanouissement personnel prend le dessus sur l’ambition.

Et c'est également à ce moment décisif qu'Aurélien, son ami d’enfance, émerge dans son esprit tel un signal.  Leur amitié, ancrée dans la certitude des jeux d'enfants et des rêves partagés, n'avait jamais faibli malgré la distance.  Lui aussi, à des milliers de kilomètres de là, tissait son histoire parmi des paysages aux silhouettes acérées par le soleil de Tanzanie.  Aurélien vivait dans l'effervescence d'une mission d'aide au développement, une expérience aux antipodes de la vie d'Antoine.

Un soir, leur conversation en ligne prend une tournure inattendue.  Les mots s'échangent, rapides, sincères, et porteurs d'un désir commun de changement.  L'écran de leur ordinateur devient le témoin d'une conception, celle d'une entreprise qui serait le reflet de leurs valeurs, de leur envie de bâtir un pont entre le tourisme et la solidarité.  Ils parlent longuement, animés par l'excitation et une bonne dose de naïveté, celle-là même qui donne aux jeunes la force de soulever des montagnes.

 

Leur projet, encore flou, se dessine peu à peu dans la virtualité de leur discussion.  Ils ne veulent pas simplement créer une entreprise; ils aspirent à façonner une aventure, une épopée où chaque voyage serait une histoire, chaque destination un chapitre d'une grande épopée solidaire.

Les jours suivants, alors que la brume londonienne se dissipe, Antoine fait ses adieux à IBM.  Un serrement au cœur, un regard ému sur ce qu'il laisse derrière, mais une flamme vive au fond de lui.  Quand il se retourne une dernière fois, il n'est plus le jeune homme qui est entré six mois plus tôt dans cette entreprise.  Il est maintenant le co-fondateur d'une idée, l'architecte d'une vision qui prendra bientôt vie sous le nom de Double Sens.

Pendant ce temps, Aurélien, de l'autre côté de l'écran, sourit.  Il sent que l'aventure qui commence va les emmener bien plus loin que tout ce qu'ils ont pu imaginer.  Ils sont jeunes, ils sont audacieux, et ils sont ensemble, prêts à plonger dans l'inconnu pour donner vie à leur rêve commun.

Chapitre 2 : La genèse de Double Sens

 Au-delà de l'excitation de leurs premières discussions, Antoine et Aurélien savent qu'ils doivent rapidement poser des fondations solides pour leur entreprise naissante.  Guidés par leur passion commune pour l'aventure et leur engagement envers des actions de solidarité, le choix de leur première destination ne se fait pas au hasard.  Avec sa riche culture et son authenticité préservée, le Bénin apparait comme le cadre parfait pour lancer leurs premiers voyages.

Antoine, quant à lui, après avoir quitté le confort de son stage chez IBM, ressentait un frisson d'anticipation à l'idée de mettre en pratique ses compétences en gestion dans un contexte aussi exotique.  Il aspirait à un projet qui avait non seulement un impact commercial mais aussi social, et le Bénin semblait offrir ce double potentiel.

C'est ainsi que les deux amis ont pris leur décision.  Leur choix du Bénin s'affirme comme une promesse, celle d'une aventure humaine aussi riche que respectueuse.  Antoine et Aurélien étaient prêts à franchir le pas, à construire des ponts entre les cultures, et à prouver que le voyage pouvait être une force de bien.  L'arrivée d'Antoine et Aurélien au Bénin marqua le début d'une aventure où chaque pas foulait le sol d'un rêve en devenir.  Leurs premiers voyages furent l'ébauche de ce qui allait devenir le concept clé de Double Sens : l'immersion totale au sein des communautés locales.  C'était un terrain vierge où leurs idéaux allaient prendre racine et s'épanouir.

À peine débarqués, ils furent accueillis par les vibrations chaleureuses d'une terre empreinte d'histoire et de sagesse. 

Ils rencontrèrent des communautés, partagèrent le quotidien des habitants, écoutèrent les besoins et les espoirs des gens.  La langue n'était pas un obstacle mais un défi passionnant, car chaque mot appris et chaque phrase échangée renforçaient les liens qui se tissaient.  Leur voyage se partageait entre participations aux tâches quotidiennes et apprentissage des traditions. 

Au fur et à mesure de leur périple, leur concept se précisait. L'idée était de créer des voyages où les touristes ne seraient plus de simples spectateurs mais des acteurs du changement.  Les premiers participants de Double Sens firent l'expérience de projets utiles pour les communautés locales: jardins communautaires, plantation de mangrove, rénovation d'habitations traditionnelles (les tatas sombas), rénovation de barques de pêcheurs.... Ces activités, loin de l'assistanat, visaient à responsabiliser et à favoriser l'autonomie des communautés.

C'est sur cette terre béninoise, entre l'odeur de la terre humide et le sourire des enfants, qu'ils trouvèrent la confirmation que leur vision pouvait devenir réalité.  L'enthousiasme qui avait accompagné Antoine et Aurélien dans leurs premiers pas au Bénin commençait à se heurter à la réalité crue de l'entrepreneuriat.  Ils avaient un concept fabuleux entre les mains, mais le chemin pour le convertir en une entreprise viable était jonché d'obstacles.

Leur ténacité finit par payer.  Grâce à un réseau d'entrepreneurs qu'ils avaient patiemment construit, ils réussirent à obtenir un prêt d'honneur qui allait leur permettre de lancer officiellement Double Sens.  C'était un premier pas décisif, mais les défis ne faisaient que commencer.

Les deux amis se partageaient les responsabilités, mais n'hésitaient pas à se consulter sur chaque décision importante.  L'interaction entre eux était marquée par une confiance mutuelle et une volonté commune de réussir.

Ils avaient des jours où la fatigue les accablait, où les inquiétudes financières les tenaillaient, mais lorsqu'ils se rendaient sur le terrain et voyaient l'impact de leur travail, toutes ces appréhensions s'envolaient. Voir l'enthousiasme et la gratitude des communautés locales et des voyageurs qui revenaient transformés de l'expérience Double Sens, leur donnait la force nécessaire pour surmonter chaque obstacle.

Leur jeune entreprise commençait à prendre forme et à gagner en notoriété.  Des articles dans la presse spécialisée, des retours positifs des premiers clients, le bouche à oreille commençait à fonctionner.  Antoine et Aurélien étaient sur le point de prouver au monde que le tourisme pouvait être à la fois éthique, solidaire et économiquement viable.

 

Chapitre 3 : Sur la voie du succès

 L'épidémie d'Ebola frappa avec une brutalité inouïe, telle une tempête s'abattant sur des terres fertiles qui promettaient une récolte abondante.  La nouvelle tomba sur Double Sens comme un couperet : les destinations d'Afrique de l'Ouest, berceau et fondement de leur projet visionnaire de tourisme solidaire, étaient désormais des zones à haut risque.  La santé et la sécurité des voyageurs devaient primer, et Antoine, le cœur lourd, savait que les décisions à venir seraient déterminantes pour l'avenir de leur entreprise.

Antoine et Aurélien se retrouvèrent dans leur bureau étriqué, les regards perdus dans le vague, alors que les images des communautés avec lesquelles ils avaient noué des liens forts défilaient dans leur esprit.  Des visages souriants, des poignées de mains chaleureuses, des projets communs naissants, tout semblait s'éloigner dans le sillage de l'épidémie.  Il était pour eux inconcevable d'abandonner ces communautés à leur sort, ils se devaient de réagir pour la survie de Double Sens.

Aurélien prit la parole, la voix empreinte d'une détermination sans faille : « On ne peut pas rester les bras croisés.  Il y a des gens qui comptent sur nous, autant ici que là-bas.  On doit trouver un moyen de continuer à travailler sans mettre personne en danger. » Antoine acquiesça, conscient que cette crise était peut-être l'occasion de repenser leur modèle, de l'adapter à un monde où l'imprévu avait plus que jamais sa place.

Après des heures de discussion et d'analyse, l'idée d'une diversification géographique prit forme.  Ils ne pouvaient plus se cantonner à une seule région du globe, aussi chère fût-elle à leur cœur.  Le monde était vaste, et d'autres territoires attendaient que Double Sens y trace son sillon.  Il y avait l'Amérique Latine, l'Asie, et pourquoi pas certaines régions méconnues d'Europe.  Les possibilités semblaient infinies, mais le défi était de taille.  Il fallait étudier ces nouvelles destinations, comprendre leur culture, établir des partenariats fiables et créer des voyages qui resteraient fidèles à leur éthique.

Leur décision était prise. Doucement mais fermement, Antoine résuma leur plan d'action : « On va se tourner vers de nouveaux horizons.  Cela va demander beaucoup de travail, mais je suis sûr qu'on peut le faire.  On a créé Double Sens à partir de rien : on peut bien lui donner une nouvelle dimension. » Aurélien, toujours aussi combatif, hocha la tête, les yeux brillants d'un mélange d'appréhension et d'excitation.

Leur résolution scellée, ils prirent contact avec leurs guides et partenaires locaux en Afrique de l'Ouest pour leur expliquer la situation et leur assurer que Double Sens ne les oubliait pas.  Ils commencèrent également à explorer de nouvelles destinations, apprenant à ajuster leur concept pour qu'il puisse s'inscrire dans de multiples contextes.

"Regarde Aurélien, l'Équateur, le Cambodge... ces pays ont une richesse culturelle incroyable, et leurs communautés pourraient grandement bénéficier de notre modèle de tourisme solidaire", s'exclama Antoine, pointant du doigt les pays en question.  Aurélien, le regard scrutant ces territoires moins familiers, acquiesça.  "C'est un risque, mais c'est aussi une chance inouïe d'élargir notre vision et notre impact.  Après tout, c'est pour ça que Double Sens existe. "

Après des mois d'exploration, d'apprentissage et d'adaptation, les premiers itinéraires de Double Sens vers ces nouvelles destinations prirent forme.  Ils furent conçus dans le même esprit que ceux d'Afrique de l'Ouest : une immersion totale au sein des communautés locales, où les voyageurs ne seraient pas de simples touristes, mais des participants actifs à la vie locale, contribuant à des projets durables.

Et bientôt, Double Sens vit affluer de nouveaux clients, désireux de découvrir le monde sous un jour différent, plus authentique et plus respectueux.

Antoine et Aurélien se réunirent à nouveau dans leur bureau, la carte du monde toujours étalée devant eux, mais cette fois, avec des sourires triomphants sur leurs visages.  "On a réussi, Aurélien ! On a franchi des montagnes, littéralement et métaphoriquement", dit Antoine, la voix vibrante d'émotion.  "Oui, et ce n'est que le début.  Double Sens n'a pas de frontières", répondit Aurélien, son regard déjà porté vers de nouvelles contrées à l'horizon. 

Mais voilà, la pandémie de Covid-19 frappa le monde.  Antoine et Aurélien se retrouvèrent confrontés à une réalité qu'ils n'avaient jamais envisagée.  Les frontières se fermaient, les avions restaient cloués au sol, et avec eux, les rêves d'aventure de leurs voyageurs.  Le bureau, autrefois animé par la passion et l'échange de récits lointains, résonnait maintenant du silence des incertitudes.

Face à cette crise sanitaire, ils durent se réorganiser en interne, repenser les flux financiers, négocier avec les fournisseurs, et surtout, rassurer une équipe tout aussi inquiète qu'eux.  La solidarité fut leur mot d'ordre, dialoguant avec chaque employé pour trouver des solutions adaptées à chacun.

Dans les mois qui suivirent, Double Sens ne cessa de se battre pour survivre à la tempête.  Antoine et Aurélien comprirent que, malgré l'adversité, leur projet avait un sens plus profond que jamais.  Ils n'étaient pas seuls; le monde entier faisait face à l'inconnu, mais leur conviction que le tourisme pouvait être une force de bien resta inébranlable.

Ils préparèrent l'après, conscients que le retour à la normalité serait différent, mais convaincus que Double Sens aurait un rôle crucial à jouer dans la reconstruction d'un tourisme plus conscient et plus respectueux de notre planète et de ses habitants.

Chapitre 4 : Vers un avenir pérenne

 L'annonce d'Aurélien résonnait encore dans l'esprit d'Antoine.  Son ami de toujours, son complice dans l'aventure Double Sens, avait décidé de prendre un autre chemin.  Seul dans le bureau désormais trop grand pour lui seul, Antoine, les pensées tumultueuses, se tenait debout, le regard tourné vers la fenêtre.  La solitude du leadership pesait sur ses épaules avec une force nouvelle et inattendue.

Les prochains jours furent un mélange de réflexions intensives et de décisions cruciales.  Antoine devait non seulement réévaluer sa position au sein de l'entreprise mais aussi la direction à prendre pour l'avenir de Double Sens.  La mission commune qu’ils avaient portée semblait désormais reposer uniquement sur ses épaules.  Il devait repenser l'organisation, redistribuer les responsabilités, et surtout, maintenir le cap vers l'horizon qu'ils avaient fixé ensemble.

Dans l'immédiateté de sa nouvelle réalité, Antoine prit conscience de l'ampleur de la tâche à accomplir.  Les responsabilités qu'ils partageaient se présentaient à lui comme un défi singulier.  La communication avec les partenaires, les discussions stratégiques avec les investisseurs, l'animation des équipes, tout cela nécessitait une présence et une assurance redoublées.

Pour ne pas céder à l'accablement, il décida de renforcer les liens au sein de son équipe.  Ils étaient le cœur vibrant de Double Sens, ceux qui rendaient possible l'impact social de chaque voyage.  Dans une réunion improvisée, Antoine réunit son équipe pour partager la nouvelle et surtout pour rassurer.  « Double Sens, c'est nous tous.  Aurélien a choisi un autre chemin, mais notre voyage continue.  Nous avons des rêves à réaliser, des engagements à respecter, et un monde à découvrir, ensemble. »

L'émotion était palpable dans la pièce, mais l'esprit de résilience et de solidarité qui animait Double Sens depuis le début se manifesta une fois de plus.  Chacun exprima son soutien à Antoine, renforçant la détermination collective à poursuivre l'aventure, malgré l'absence d'Aurélien.  L'avenir était incertain, mais une chose était sûre : Double Sens continuerait à tracer son chemin, empreint d'authenticité et d'humanité. 

Quelques mois après, une opportunité se présenta à Antoine. FairMoove, groupe spécialisé dans le tourisme responsable, s’intéressait à Double Sens. Après quelques jours d’hésitation, Antoine trancha. Il souhaitait partager son projet et son ambition avec d’autres personnes et Fairmoove offrait tout cela.

 L'acquisition par Fairmoove signalait un tournant décisif pour Double Sens.  Antoine, autrefois assailli par le doute et l'incertitude, ressentait à présent une vague d'énergie nouvelle.  L'entreprise qu'il avait érigée avec passion et détermination bénéficiait maintenant de ressources renforcées et d'une dynamique revigorée.  C'était une consécration tant espérée, un souffle salvateur pour cet entrepreneur acharné.

Avec cet appui inattendu, il pouvait désormais se consacrer pleinement à l'essence de Double Sens, à ses valeurs fondamentales.  Les projets d'avenir foisonnaient dans son esprit, et chaque idée semblait à portée de main.  Il envisageait des partenariats lointains, des destinations inexplorées, des initiatives locales à fort impact.  Antoine pouvait s'ériger non seulement en dirigeant avisé mais aussi en ambassadeur du changement social.

Antoine sentait que son engagement envers un tourisme conscient et éthique était plus que jamais d'actualité, et que le monde était prêt à entendre ce message.  Devant son équipe, il affichait un sourire sincère, symbole de sa gratitude et de leur succès.

Assis dans son bureau, désormais empreint d'une aura d'effervescence et de renouveau, Antoine laissait son regard vagabonder au-delà de la fenêtre, où les toits de la ville s'étendaient tels une promesse d'infinies possibilités.  Ses pensées se tournaient vers l'avenir, mais aussi vers le passé, vers ce chemin parsemé d'embûches et de victoires qui avait forgé l'homme et l'entrepreneur qu'il était devenu.

À ses côtés se tenait un de ses amis de longue date, qui avait suivi de loin cette épopée entrepreneuriale hors du commun.  Entre eux, le dialogue s'engageait naturellement.

L'ami, sensible à cette atmosphère de réflexion, osa poser la question qui flottait dans l'air : "Quelles sont les plus grandes leçons que tu retires de toute cette aventure ?" La question était vaste, mais Antoine, avec cette capacité à cristalliser des années de vécu en quelques mots percutants, ne se déroba point.

"La passion, d'abord," commença-t-il, "c'est elle qui nous pousse à dépasser nos limites, à aller au-delà de ce qui semble possible.  C'est le feu qui alimente notre persévérance. "

Puis, avec un sourire empreint de sérénité, il poursuivit : "Le sens.  Notre action doit porter en elle une raison d'être qui dépasse le profit, un but qui résonne avec nos valeurs les plus profondes.  C'est cela qui donne la force de continuer, même lorsque tout semble s'opposer à nous. "

L’ami acquiesça et Antoine le fixa, ses yeux brillant d'une lucidité forgée par les années et la voix nouée par l’émotion, il conclut : "Que tout cela, chaque instant vécu, chaque difficulté et chaque triomphe, doit être partagé.  La vraie réussite est celle que l'on sème autour de soi, enrichissant la vie d'autrui. "

Ils hochèrent la tête, en parfaite harmonie avec cette vérité.  Les leçons d'une vie d'entrepreneur ne pouvaient être plus claires : elles étaient synonyme de passion, de sens, de résilience, et, par-dessus tout, de partage.

 

 

                                                                               Ce texte a été rédigé par Thomas Loubert avec la collaboration d’une IA (et oui…)

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